Revenons au basic : c’est quoi un KIF ? Voici la définition du Larousse…
😊 Etat de béatitude totale, de bonheur parfait : se dit de ce que l’on apprécie prticulièrement, que l’on adore.🫠 Du verbe kiffer : Apprécier, aimer, prendre du plaisir à. 🍄 Poudre de haschisch mêlée de tabac, en Afrique du Nord.
Pourquoi trouver sa zone de KIF est important avant de lancer un nouveau business ?
😎 Pour te lever chaque matin avec une énergie folle❤️🔥 Pour te passionner pour ce que tu fais😶🌫️ Pour ne pas s’effondrer à chaque difficulté⏳ Pour travailler sans compter ton temps, sans s’en apercevoir (et franchement il vaut mieux !)🌴 Et pour finalement avoir l’impression d’être en vacances même quand tu bosses !
La zone de KIF est en fait : l’IKIGAI qui est inspiré de la philosophie japonaise.
Elle a été en quelque sorte définie par Dan Buettner, reporter chez National Geographic, qui a étudié la vie des habitants de l’île japonaise d’Okinawa aussi surnommée “l’île des centenaires”
Pour ces Japonais, trouver une bonne raison de se lever le matin, avoir une alimentation saine et s’astreindre à une activité physique par jour, est la clé de l’équilibre.
En fait, l’Ikigaï agit comme un moteur permettant à chacun d’atteindre son idéal personnel.
Ikigaï vient de ikiru, qui signifie “vivre” en japonais, et de kai, qui représente la réalisation de ce que l’on espère. S’il n’existe pas de traduction littérale en français, on peut définir l’Ikigaï comme une philosophie de vie, l’équivalent de notre raison d’être ou de notre joie de vivre. Cet état d’esprit datant du XIVème siècle expliquerait en partie la longévité exceptionnelle des habitants de l’île d’Okinawa, aussi surnommée “l’île des centenaires” : pour ces Japonais, trouver une bonne raison de se lever le matin, avoir une alimentation saine et s’astreindre à une activité physique par jour est la clé de l’équilibre. En fait, l’Ikigaï agit comme un moteur nous permettant d’atteindre notre idéal personnel.
À présent, passons à la pratique avec un exercice de la coach Ikigaï certifiée Isabelle Biarnes-Pouillat. Cette méthode nécessite de se poser quatre grandes questions. Pour tirer un maximum de bénéfices, prenez le temps de rentrer en introspection. Le but n’est pas de répondre le plus rapidement possible mais d’y réfléchir un certain temps, plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
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Source : Daily Geek Show
Dans un des cercles, indiquez ce que vous aimez faire dans la vie. Faites donc la liste de tout ce qui vous donne de la joie au quotidien, sans restriction. Que faites-vous sans voir le temps passer ? Que faites-vous pendant votre temps libre ? Qu’est ce qui vous met en joie ? Quels livres ou magazines achetez-vous ? Quelles émissions, reportages, podcasts regardez/écoutez vous ?
Dans un deuxième cercle, inscrivez vos talents. Ici, listez ce que vous savez bien faire, qu’apprenez-vous facilement, dans quel rôle vous sentez-vous bien ? (clown , médiateur, conseiller, “répare-tout”…) Vous n’y pensez peut-être pas toujours consciemment mais il y a certainement de nombreuses choses pour lesquelles on vous complimente : cuisine, sport, dessin, musique… Cela peut être aussi pour vos qualités humaines : écoute, patience, bienveillance ou encore altruisme. Repérez les domaines dans lesquels vous avez des aptitudes spécifiques.
Dans un troisième cercle, ce pour quoi vous pouvez être payé. Il est intéressant de faire ici le point sur vos compétences professionnelles. Quelles sont vos missions au quotidien ? Pourquoi vous rémunère-t-on ? Quels sont les autres services pour lesquels vous pourriez prétendre être payé ?
Enfin, dans le dernier cercle, indiquez ce dont le monde a besoin à vos yeux. Car trouver sa raison de vivre implique d’être également en accord avec son environnement et le monde qui nous entoure. Quelles causes vous animent ? Qui aimeriez-vous aider, comment et pourquoi ? Quels fléaux ou situations vous mettent en colère ?
La situation qui vous épanouira le plus est donc celle qui fera le lien entre ces quatre axes, à l’intersection entre passion, mission, profession et vocation. À partir des éléments listés, pour chacun des cercles, demandez-vous :
Qu’est ce qui est vraiment essentiel pour moi, dont je ne pourrais pas me passer ? Par exemple, on peut “aimer lire” quand on a du temps libre sans que ce soit vital, quand “échanger tout le temps avec les autres” sera crucial. Autre question possible, “est ce je prendrais plaisir à exercer cette activité 7h/jour 5 jours/7 ?” (on peut aimer colorier des mandalas sans forcément avoir envie de ne faire que ça toute la journée. Cela permet aussi de distinguer le superficiel ou petit plaisir occasionnel de l’essentiel). Pour savoir si c’est essentiel, il est possible de fermer les yeux, s’imaginer ne plus du tout pouvoir exercer l’activité en question jusqu’à la fin de sa vie et être attentif à ce que l’on ressent : un réel manque ou un mal-être ou pas grand chose au final ?).
Faites ensuite des liens entre ces éléments essentiels : y a-t-il des ponts ? Des résonances ?
Puis réfléchissez au sens commun entre ces éléments : c’est le cœur de votre Ikigaï, la contribution au monde que vous souhaitez apporter.
Par exemple : Grâce à mon talent de maquilleur, je rend les gens plus beaux, les aide à s’accepter et s’aimer, je contribue au bien être et à l’esthétisme dans le monde.
Vous avez du mal à vous lancer ?
Voici un exemple d’Ikigaï complet pour vous inspirer :